Description :
J’ai capturé cet instant où la nature dessine ses propres frontières, bien loin de nos lignes droites et de nos murs de béton. Le lichen, cette forme de vie ancestrale, se déploie ici comme une calligraphie, une écriture organique qui nous rappelle que les vraies frontières sont vivantes, mouvantes, respirantes. Les graviers témoins silencieux, semblent flotter dans cette pénombre comme autant d’étoiles fossiles. Ils racontent l’histoire d’un temps où la pierre et la vie ne faisaient qu’un, où les frontières n’existaient que pour être transcendées. Cette pièce est une méditation sur ces espaces intermédiaire, ces zones où la vie s’affirme dans sa plus simple expression. C’est un manifeste délicat qui nous murmure que la nature ne connait pas nos frontières, qu’elle trace les siennes avec la patience des millénaires, dans une danse perpétuelle entre ombre et lumière.